La nature a un impact positif reconnu de longue date sur la santé mentale et le bien-être des personnes. Elle aide notamment à récupérer d’un stress psychologique et contribue même à nous rendre plus résistants face aux épreuves. De plus, elle incite à sortir et même à demeurer à l’extérieur plus longtemps, ce qui permet un apport accru en vitamine D. La présence des arbres purifie également l’air que nous respirons. Il n’est alors pas étonnant que nous cherchions à reproduire à plus petite échelle la nature dans nos cours.
Les arbres sont des êtres vivants et non des objets
Si le bien-être animal bénéficie de nos jours de plus de place, considérer l’arbre pour l’être vivant qu’il est, plutôt que comme un objet, n’est pas aussi aisé. Abattre un arbre ne provoque pas toujours l’émoi qu’il devrait déclencher. Pourtant, les arbres sont dotés d’intelligence, comme le soutiennent des biologistes. Ils peuvent résoudre des problèmes liés à leur alimentation et ils communiquent chimiquement entre eux par les racines pour s’entraider.
La réglementation urbaine pour limiter les actions faites aux arbres est souvent encore perçue comme une contrainte plutôt que le gros bons sens.
Les bienfaits des arbres de plus en plus reconnus
Reste que, de nos jours, nous sommes beaucoup plus attentifs à prendre soin des arbres. L’éveil des consciences à propos des changements climatiques y est probablement pour beaucoup. Des études ont également confirmé les impacts des arbres sur la santé humaine. En outre, nous sommes de plus en plus au fait des nombreux services que fournissent les arbres.
Ces derniers méritent notre respect et ils ne doivent pas subir des traitements qui leur manquent de respect. Aussi, de nos jours, certaines pratiques sont soit purement interdites, réservées à des urgences ou à des nécessités, ou tout simplement découragées et en déclin.
L’émondage mérite d’être appliqué avec parcimonie
L’émondage compte au rang de pratiques qui devraient mériter une révision. Cette technique ressemble à un élagage du point de vue des gestes effectués. Mais l’expression devrait être réservée à des élagages qualifiables de trop sévères. Par exemple, couper de grosses branches, retrancher une proportion trop élevée du houppier ou étêter.
Par le passé, en agriculture ou en foresterie, l’étêtage était déjà pratiqué, et ce, pour stimuler la production et donc être en mesure de fournir plus de bois d’œuvre, de chauffage ou de fourrage. Retrancher sans considérations ou démesurément produit des blessures plus sévères qu’un élagage ou une taille en douceur, et alors de l’humidité peut s’infiltrer et des maladies peuvent s’inviter.
À la suite d’un émondage, certaines essences voient leur tronc se fragiliser de manière importante à sa base. En plus, le résultat n’a pas l’air naturel et l’apparence du grand végétal est disgracieuse.
Au vu du bien-être végétal, le savoir des arboriculteurs prend toute son importance
L’émondage uniquement à des fins lucratives ou pour satisfaire un désir, au détriment de la santé de l’arbre ou de son esthétique, ne devrait plus avoir cours. De nos jours, ces pratiques tendent à disparaître. Peut-être est-ce un effet naturel de certaines réglementations qui limitent la proportion des sections taillées entre autres mesures? Qui sait. Reste que c’est la disposition à adopter. L’émondage devrait se limiter à des situations d’urgence ou pour éviter un abattage arbre qui serait incontournable autrement.
Heureusement, les arboriculteurs qui œuvrent sur des propriétés résidentielles, commerciales ou institutionnelles respectent de plus en plus le bien-être végétal. Recourir à leur savoir-faire professionnel devient d’autant plus important lorsque nous nous soucions de ne pas causer de torts graves ou irréversibles aux spécimens arboricoles, et cela, par ignorance ou maladresse.
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